Il faut dans un premier temps différencier le psychologue du psychiatre.

Le psychiatre est un médecin qui peut vous prescrire un traitement médicamenteux, il est spécialiste des diagnostiques psychiatriques. 

Le titre de psychologue est obtenu suite à cinq ans d’études universitaires en faculté de psychologie.

Le titre est protégé et n’est délivré qu’après l’obtention d’une licence de psychologie et d’un master 2 professionnel.

Le psychologue est un spécialiste du fonctionnement psychique.

La psychologie clinique est une branche de la psychologie, les deux autres grandes branches étant la psychologie sociale et du travail, et la psychologie cognitive et neuropsychologie. 

Le psychologue clinicien est par définition celui qui est « au chevet du patient », il intervient auprès du patient. Il est un psychothérapeute, il est spécialiste de l’accompagnement des troubles psycho-affectifs, de la souffrance psychique individuelle ou familiale. 

Les outils réservés aux psychologues sont les tests.

Nous pouvons distinguer deux grands types de tests : les tests d’évaluation cognitive et d’intelligence (test de QI) et les tests projectifs (de personnalité), parmi cette seconde catégorie on trouve des épreuves de verbalisation suite à la présentation de planches (test des taches d’encre) ou de dessins.

Les psychologues sont formés à différentes approches thérapeutiques  et différentes médiations : le dessin, la pâte à modeler, les jeux…  

L’outil principal du psychologue reste la parole, nous travaillons à partir de la parole énoncée par le patient, de la manière dont il l’énonce et de tout ce qui entoure cette parole (émotions, langage corporel…).

La rencontre avec le patient, la consultation clinique est toujours soumise à l’observation de celle-ci par le clinicien qui s’observe en relation avec son patient. 

Albert Ciccone nous explique qu’ « il s’agit donc, dans le travail clinique, d’observer et d’entendre les niveaux les plus archaïques, les plus primitifs des communications, des expressions et de formuler leurs contenus potentiels d’une manière métaphorique».